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Les courges et potirons

Les courges et potirons ont été introduits en Europe par les Portugais au XVIe siècle. Ils les ont également fait découvrir en Chine. À cette époque on ne distinguait pas les différentes courges. Le terme « potiron » n’est apparu naturellement que lors de son introduction en France au XVIe siècle. Il désignait à la base… un gros champignon.

Bien que morphologiquement différents, ces cucurbita présentent des caractéristiques nutritionnelles communes, offrant de nombreux atouts santé. Ils sont pauvres en calories, riches en eau, en fibres et en nombreuses vitamines (en particulier la provitamine A pour les variétés à chair colorée). Ils sont également gorgés de sels minéraux tels que le potassium, le phosphore et le calcium et de nombreux oligo-éléments. Les courges et potirons constituent par conséquent un véritable concentré de micronutriments protecteurs. Il serait donc dommage de s’en priver alors que vitamines, minéraux, oligo-éléments, fibres… font de plus en plus défaut dans notre alimentation souvent trop riche en lipides saturés, en sucres raffinés et en calories vides.

Bien plus que des objets de décoration, les courges et potirons font bon usage dans notre assiette en apportant couleur, saveur et gaieté. Ils peuvent se consommer en soupe, sautés ou frits (en beignets), en gratin, en soufflé et même en dessert (tarte, flan…) ou en confiture.

Voici donc quelques recettes à déguster en famille ou entre amis à l’époque d’Halloween et tout au long de l’année.

Riche en caroténoïdes, la citrouille est bonne pour les yeux et la prostate et contribue à diminuer le risque de cancer. La citrouille, le potiron, le potimarron, sont des cucurbitacées classées dans la grande famille des courges. Les courges contiennent différentes molécules bénéfiques à la santé : alcaloïdes, flavonoïdes, acides linoléique, oléique, palmitique. La citrouille possède des propriétés anti-diabétiques, anti-cancéreuses et anti-inflammatoires. D’abord cultivée en Amérique, la courge s’est répandue en Europe, en Asie. On consomme généralement ses graines et sa chair. Les graines de courge sont riches en protéines. Elles contiennent aussi des quantités intéressantes d’acides gras essentiels (acide linoléique) et de vitamine E, connue pour ses propriétés antioxydantes. Le fruit contient des carotènes, vitamines et minéraux. Les caroténoïdes des fruits de courge ont aussi été associés à la prévention du cancer de la prostate. De plus, la cucurmosine, une protéine isolée dans le fruit de la courge musquée Cucurbita moschata a montré qu’elle était toxique vis-à-vis de certaines lignées de cellules cancéreuses .

Citrouille et Potiron : La citrouille a une peau de couleur orangée et est de forme ronde. Elle pèse en moyenne 5 kg. La citrouille et le potiron sont des courges (Cucurbita), vaste genre comprenant de nombreuses espèces et variétés aux multiples formes, couleurs et textures. Les courges sont des fruits, même si on les cuisine surtout comme des légumes. La citrouille se présente sous une forme ronde et de couleur orangée. Quant au potiron, selon la variété, il est plus ou moins aplati; sa couleur va d’un orange rougeâtre au vert foncé. Pour distinguer l’espèce, on se fie au pédoncule : celui du potiron est tendre et spongieux, cylindrique et évasé près du fruit, tandis que celui de la citrouille, dur et fibreux, a cinq côtes anguleuses et n’a pas de renflement au point d’attache.

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On dit que la pulpe du potiron possède un goût plus fin que celui de la citrouille. Le potimarron, ce légume d’automne et d’hiver, se cuisine de multiples façons. Riche en nutriments, doux au goût, stimulant par ses vitamines et fibres, il regorge de bienfaits. Les fibres du potiron (1,3 g aux 100 g) sont particulièrement efficaces pour favoriser le bon fonctionnement des intestins. Ces fibres sont en général consommées broyées (le potiron est habituellement préparé sous forme de potage ou de purée), et donc très bien tolérées. L’action stimulante des fibres est accentuée par la présence de mannitol, un glucide complexe aux vertus légèrement laxatives. La consommation de potiron permet ainsi de lutter très naturellement contre une tendance à la constipation. Dans plusieurs études épidémiologiques, le potiron figure parmi les légumes bien colorés dont la consommation régulière diminue le risque d’apparition de différents cancers (poumon, œsophage, intestins…). On attribue cet effet bénéfique à sa richesse en provitamine A, dotée de propriétés antioxydantes majeures.

Cousin de la citrouille et du potiron, le potimarron se distingue par sa forme proche de la poire. C’est une courge de la famille des cucurbitacés que l’on trouve en général dans les tons rouge orangé, avec une chair jaune. Il vient mettre de la couleur dans les assiettes durant les sombres mois d’hiver. Le potassium qu’il contient régule la pression artérielle ainsi que le ph du sang. À cet oligo-élément, favorable à la digestion, vous pouvez en plus, compter sur du calcium, phosphore, cuivre et manganèse. Maintien des os, des dents, soutien des défenses immunitaires sont assurées avec cet aliment. Ce légume est reconnu pour sa richesse en vitamine C et en carotène, c’est à dire en provitamine A.

Le potimarron en contient deux fois plus que les carottes. Cette apport donne à l’aliment un rôle d’antioxydant, bénéfique dans la prévention de cancers. Le Bleu de Hongrie contient 12 acides aminées essentielles, les fameux composants utiles dans la fabrication de protéines. Avec 100 grammes de potimarron, vous ingérez 1,75 grammes de protéines.

Le potimarron contient peu de calories, mais reste un aliment dense qui rassasie sans apporter de graisse. Sa saveur sucrée se montre moins prononcée que la carotte. On doit la sensation de satiété qu’il nous donne à sa richesse en fibre.

A l’inverse du butternut, le potimarron est facile à cuisiner puisque sa peau est des plus fines. Vous pouvez l’éplucher mais également le cuisiner entier. Gardez en tête que la consommation de produit bio permet de manger sans hésitation la peau des fruits et légumes. Vous le trouverez dans les étals entre les mois de septembre et mars, sous des couleurs variées, orange, vert, voire bleu ou gris-noir. Son petit goût de châtaigne est fort apprécié et son onctuosité en fait un aliment parfait pour les soupes, flans, gratins.

En somme, vous pouvez l’utiliser pour une entrée, un plat ou un dessert. Associé à un agrume, il s’utilise pour les confitures. Afin de stimuler l’apport des caroténoïdes, il convient d’associer le potimarron avec un peu d’aliments gras. vous choisirez alors de le mélanger avec de l’huile, des graines oléagineuses des graines oléagineuses, beurre, fromage ou crème.

Vous pouvez conserver un potimarron plusieurs mois durant, mais à condition de le placer dans un endroit frais, sec, et dans le noir. Plus la durée du temps de conservation est longue, plus vous augmenterez le taux de vitamines et de sucres de ce cucurbitacée. Comme présenté plus haut, les provitamines A participent à la croissance des os, des dents et au maintien des tissus de la peau. Le potimarron est recommandé en cas d’acidité stomacale ou fermentation intestinale, car il est classé dans les aliments alcalins.

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