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La ménopause
ou l’âge d’or de la femme
Change ta vision sur ce que vous appelez la ménopause
La Ménopause ou La Mène aux Pauses
La ménopause est la fin d’un cycle de création qui permet l’enfantement et toutes créations selon les énergies du cycle de la Femme avec la période des règles, des lunes.
Telle que vous les connaissez jusqu’alors !
Quand une Femme est aux portes de cette période, elle peut ressentir dans son corps toutes sortes de manifestations comme des bouffées de chaleur, des gonflements, des humeurs variantes selon les dires… Tu es Femme et ce, dans toutes tes expressions.
Il n’y a plus les énergies de la « mère », seulement celle de la Femme et du Féminin sacré.

Un tournant dans la vie de FEMME
« La ménopause est un signe qu’il faut ralentir pour prendre du temps pour soi »
Dans les anciennes traditions, la femme ménopausée était vénérée et considérée comme une sage-femme.
Elle pouvait même avoir accès à certaines fonctions qui lui étaient jusque-là interdites. Dans notre inconscient, il est associé, de nos jours, à une dégradation,à une dégénérescence, à une perte de vitalité, alors que notre nature cyclique est quant à elle associée à une instabilité, à une fluctuation des émotions, voire à une folie.
Le terme d’hystérie provient d’ailleurs du terme utérus du grec ancien« ustera » c’est-à-dire matrice. dans les approches plus globales et attentives à l’être, la phase des cycles nous permet de nous connecter au rythme de la Terre, des saisons et de la lune, et ainsi d’en tirer un enseignement pour notre vie de future femme ménopausée.
La ménopause, quant à elle, nous propose de nous métamorphoser. Comme toute métamorphose, elle est accompagnée de confiance et de découragement, d’inquiétude et de sérénité.
Notre corps se modifie et grandit vers l’Ouverture du cœur, la Sagesse, la Connexion, le Savoir.
La nature ne s’y est pas trompée, chez les chevaux sauvages et les éléphants, notamment, c’est toujours la plus vieille femelle qui est le chef du troupeau : elle le guide dans ses déplacements, dans l’organisation de la vie…L’autorité matriarcale est reconnue non pas à cause de sa force, mais pour l’immensité de son expérience.
Aujourd’hui, les femmes n’acceptent plus de rentrer dans le rang des« laissées pour compte » mais elles prennent leur place de femmes éclairées, de passeuses de sens et de connaissance.
La ménopause est un tournant dans la vie d’une femme, une sorte d’excellence de l’âge, une richesse de savoir, d’expérience et de sagesse réunis pour guider, enseigner et transmettre.
Ménopause (selon l’OMS) :
La ménopause se définit comme un arrêt permanent des menstruations résultant d’une perte de l’activité ovarienne,
moment où l’aménorrhée (arrêt des règles) est consécutive de 12 mois.
À la cinquantaine, les enfants, qui sont devenus grands, quittent le nid familial. La femme doit alors faire face à une nouvelle solitude, une autre manière de vivre. Parfois le tournant est difficile à prendre, surtout pour celles qui n’ont pas pris l’habitude ou n’ont pas pu s’occuper d’elles, se consacrer du temps, se laisser des marges de liberté, exister pour elle-même. Effectivement, nous avons de la chance, nous les femmes, de vivre la ménopause. c’est « un cadeau sur notre chemin car cette perte de sens nous oblige à créer autre chose » qui va nous guider, nous montrer combien il est important pour nous de développer un égoïsme sain.
Égoïsme-sain : mode d’emploi
– Bilan de qui vous êtes
– Vos besoins
– Liste de vos propres objectifs
– Moyens pour les atteindre
Les 4 étapes clés
La pré-ménopause :
Cette phase de transition traduit l’approche de la ménopause. Les règles deviennent moins régulières et plus abondantes. Les premiers symptômes caractéristiques de la ménopause peuvent apparaître notamment
par les bouffées de chaleurs, les sueurs nocturnes, les baisses de moral. Ce stade dure entre 2 et 4 ans avant les dernières règles et se poursuit encore un an après l’arrêt de celles-ci.
La péri-ménopause :
Elle englobe la pré-ménopause et la première année sans les menstruations.
La ménopause :
C’est la période des dernières règles, elle est vraie après 1 an complet d’arrêt des règles.
La post-ménopause :
C’est la phase qui fait suite à la ménopause et perdure jusqu’à la fin de la vie.
« Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre habilité à nous recréer nous-même. »

La physiologie :
L’âge moyen de la ménopause est de 51 ans. Cette période se caractérise par l’arrêt du fonctionnement des ovaires et de leur production d’œstrogènes. Cette période marque la fin de la période de fertilité de la femme mais surtout un nouveau cycle dans la vie de la femme.
De manière générale, la carence en œstrogènes provoquée par l’arrêt du fonctionnement des ovaires, peut engendrer différents problèmes comme les fameuses bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, les troubles de l’humeur, ou encore la sécheresse des muqueuses.
Cette période est également marquée par une augmentation du risque de développer certaines pathologies.
En effet, le rôle des œstrogènes ne se limite pas à la réalisation du cycle menstruel. Les œstrogènes ont également de nombreuses autres fonctions sur le plan métabolique, ainsi que sur le psychisme. Ils contribuent notamment au remodelage osseux, ainsi qu’à la bonne fonction du système cardiovasculaire. Ce point est d’autant plus important que, chez les femmes atteintes du SOPK, les risques cardiovasculaires sont augmentés en cas de surpoids, de diabète, ou encore de syndrome métabolique.
Les symptômes :
Les déséquilibres comme la prise de poids, les bouffées de chaleur, la chute des cheveux, la baisse de la libido et de la vue,la peau terne, le sommeil et les humeurs perturbés sont vécus différemment par les femmes, en fonction de leur histoire gynécologique, de leur généalogie, et plus précisément de leur lignée maternelle. Telles des « matriochkas »,nous sommes le résultat de nos ancêtres par les mères de nos mères et ainsi de suite.
Les signes physiques :
Les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes , la sécheresse des muqueuses des yeux du vagin , de la peau et une perte osseuse ( qui sont signes dus à une carence oestrogéniques ) la prise de poids abdominale, les maux de tête , les vertiges , les étourdissements, la rétention d’eau , les perturbations intestinaux, la dysbiose, la constipation.
Les signes psychiques :
Les troubles du sommeil ( signe du à une carence oestrogénique) les troubles de l’humeur, la perte d ‘attention et de la mémoire, le manque de motivation, l’irritabilité, les sautes d’humeur, la dépression, la baisse de libido.
La ménopause et le microbiote :
Le microbiote de la femme ménopausée s’appauvrit notamment en Lactobacillus. Ainsi, le pH devient moins acide ce qui a pour effet de dérégler la flore intestinale et vaginale et de favoriser la prise de poids. En effet,cette perturbation impacte le métabolisme des graisses et des sucres.
Une production excessive chronique d’insuline et une sécrétion anormale de la ghréline sont aussi induites par ce déséquilibre.
La ghréline, hormone digestive, permet de ressentir la sensation de satiété après un repas et joue un rôle dans le métabolisme des graisses.
En excès, elle provoque une importante sensation de faim ce qui induit des prises caloriques trop importantes. Ainsi, la consommation de prébiotiques (sous forme de légumes et jus de légumes lacto-fermenté), delégumes verts, et de pro-probiotiques est recommandée.
La qualité du métabolisme ainsi que l ‘absorption des composées actifs consommés pendant la ménopause dépendra de la qualité de la flore intestinale.
L’énergie :Notre puissance d’énergie estlogée dans nos surrénales, deux glandes qui chapeautent les reins (4 cm de hauteur sur 3,5 cm de large). Ces glandes nous soutiennent et nous aident à supporter le stress, elles sont notre compte en banque d’énergie, et au fur et à mesure denotre vie elles s’épuisent.
Elles fabriquent trois principales hormones :
– le cortisol : contrôle les réactions allergènes et inflammatoires, augmente en période de stress. Quand il est élevé, le cerveau ne répond plus aux œstrogènes.
– l ’adrénaline : hormone qui contrôle la fuite ou le combat, place le cerveau en état d’alerte,adaptation à la situation, « radar
émotionnel », « fligth or fight ».
– la DHEA (star anti-âge) : neutralise l’effet inhibiteur du cortisol, protège et augmente la densité osseuse et contrôle le taux
de mauvais cholestérol (LDL).
Il est donc important de ne pas continuer à solliciter les glandes surrénales pendant la ménopause et de se ménager des temps de repos et de ressourcement.
Une femme ménopausée stressée pourra avoir des bouffées de chaleur même si son taux d’œstrogènes est normal.
Ce qui affaiblit les surrénales : les inquiétudes, les colères, les irritabilités, les mauvaises humeurs, les pollutions électromagnétiques, le surmenage, le sommeil irrégulier ou les heures tardives,les traumatismes non guéris, les maladies chroniques, le travail posté, les anesthésies locales et générales.
La sérotonine est, quant à elle,également mise à mal pendant la ménopause.
En effet la fluctuation des œstrogènes la perturbe, créant des modifications du comportement alimentaire, sexuel et émotionnel de
la femme.
La prise de poids ? Oui / Non
La prise de poids est fortement liée au ralentissement du métabolisme de base.L’organisme en vieillissant, ne brûle plus autant de calories pour fonctionner.Or l’énergie qui n’est pas brûlée est stockée dans l’organe de stockage privilégié : Le tissu adipeux.
La surcharge pondérale en vieillissant n’est pas une fatalité.Cependant, il est indispensable de réduire ses apports caloriques pour perdre du poids, et de les adapter à ses nouveaux besoins pour les stabiliser.
Au delà de l ‘aspect esthétique, la répartition préférentiellement abdominale des graisses qui survient à la ménopause est problématique car représente un véritable risque pour la santé.
Quelles sont les causes de la prises de poids ?
La surcharge pondérale à la ménopause est plurifactorielle :
la perte de masse musculaire qui commence dés 45 ans et s ‘accompagne d’une diminution des dépenses énergétiques au repos . Cette perte est estimée à 5 % tous les 10 ans soit e une baisse moyenne de 100 calories /jour
Sachant qu’un déséquilibre de 100 kcal entre l ‘énergie absorbée et l’énergie dépensée peut se traduire par 5 kg de plus par an , le poids a tendance à progressivement grimper sur la balance au fils des ans.
Ces changements physiologiques coïncident souvent avec des modifications de comportement comme la réduction de l’activité physique ( à diminuer encore davantage les dépenses énergétiques et la synthèse de masse musculaire ), ainsi que des modifications des habitudes alimentaires.
Les dérèglements hormonaux
La ménopause entraîne un bouleversent des hormones de croissance et de stockage. Les oetrogénes, la testostérone et l ‘hormone de croissance, qui favorisent le développement des muscles , voient leur production diminuer avec l ‘âge, provoquant la fonte musculaire et la diminution des dépenses énergétiques de base .En revanche, la production d’insuline et de cortisol, 2 hormones qui favorisent le stockage des graisses , augmente avec l’âge, favorisant ainsi l’augmentation du tissu adipeux.
De plus, les oestrogénes ont des récepteurs au niveau du cerveau, ce qui explique notamment l’impact des variations hormonales sur l’humeur et la prise alimentaire. Des niveaux bas liés à la ménopause peuvent donc influencer négativement le moral et la satiété.
Enfin, un dérèglement thyroïdien survient fréquemment à la ménopause , ce qui également une influence sur le poids.

L’hygiéne de vie et les conseils alimentaires et micronutritionnels :
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Adopter une alimentation à index glycémique bas en privilégiant les céréales complètes et semi-complètes,
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Les légumes et fruits frais, l
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Les protéines de qualité
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de bonnes sources de matières grasses.
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Il convient de limiter la consommation des produits transformés, du sucre (sous toutes ses formes), et des excitants comme le café, l’alcool, ou encore le tabac.
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Pratiquer régulièrement une activité physique : la marche est accessible à toutes et possède de nombreux bienfaits.
Sur le plan de la micronutrition, certains micronutriments peuvent s’avérer intéressants :
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Le chrome : Certaines études ont montré l’action du chrome dans la prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2, ainsi que sur les envies de sucre.
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Le zinc : Il agit comme cofacteur de nombreuses réactions biochimiques dans l’organisme dont la synthèse, le stockage et la sécrétion de l’insuline.
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La berbérine : Elle permet d’améliorer la sensibilité des cellules à l’action de l’insuline, et contribue à normaliser la production de testostérone au sein des cellules thécales.
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La cannelle : Ses propriétés hypoglycémiantes contribueraient à prévenir le diabète.
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Certaines souches probiotiques et en particulier la souche L-gasseri qui a fait l’objet de nombreuses études. Ces études constatent une baisse de l’indice de masse corporelle chez des personnes obèses supplémentées, associée à une perte de poids, une réduction de la graisse abdominale et une diminution du tour de taille
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Enfin les plantes de drainage hépatique comme le desmodium, le pissenlit, le chardon-Marie ou encore le radis noir sont là aussi intéressantes pour permettre un bon fonctionnement du foie et une bonne détox hormonale afin de limiter la création de métabolites potentiellement génotoxiques.

Les maux de :
À l’automne de la vie, le corps de la femme change et je dois l’accepter
C’est une période grandement émotionnelle qui atteint particulièrement mes sentiments reliés au fait d’être encore aimable et désirable, mais surtout aimée et désirée.
Je fais le point sur ma vie et je peux avoir des regrets de ne pas avoir fait ceci ou cela, avoir l’impression de ne pas avoir profité pleinement de la vie.
Dans la première moitié de ma vie, souvent appelée « la période active », je suis dans l’action, je « fais », je procrée, je bâtis. C’est mon côté rationnel, actif, organisateur, aussi connu comme mon côté masculin, ou « Yang », qui prédomine.
Mais maintenant, je me sens diminuée et je peux vouloir continuer toutes mes « corvées » domestiques et mes tâches sociales au lieu de laisser surgir toute ma féminité, ma douceur, ma créativité qui sont mon côté féminin, Yin.
Les bouffées de chaleur que j’expérimente à la ménopause manifestent un conflit intérieur et mon côté féminin se fait « étouffer » par ces symptômes que mon côté masculin provoque. La seule façon efficace de les faire disparaître consiste à retrouver la femme utile, expérimentée et pleine de sagesse car mon entêtement à ne pas suivre le courant de la vie pourra se transformer en mal de tête ou en migraine.
Même si je ne suis plus procréatrice, je dois trouver ma direction spirituelle. j’ai besoin de trouver la Femme en moi.
C’est un peu comme à la retraite : j’ai maintenant le temps de travailler en toute liberté, d’échafauder d’autres plans, d’autres défis. Je découvre un nouveau sens aux mots « Liberté » et « Individualité », me permettant de renaître à une nouvelle vie.
Mon attention est maintenant portée sur moi et sur mon conjoint au lieu d’être uniquement portée sur les enfants (dans bien des cas) et la famille. Je découvre une nouvelle raison de vivre. C’est un peu comme un recommencement, je peux faire des choses que j’aime et que j’ai choisies.
La crainte de vieillir peut devenir plus présente et réelle. Je peux même inconsciemment faire réapparaître des menstruations pour m’aider à retourner dans le passé et à « m’accrocher » à une jeunesse physique qui a disparu.
II est donc important que j’accepte et que je fasse le deuil de ma jeunesse afin de vivre pleinement ce moment présent. j’accepte les transformations qui surviennent, autant à mon corps qu’à ma vie intérieure, spirituelle ainsi qu’à ma vie sociale et familiale.
Je vis dans la simplicité. Je savoure chaque moment et j’ai le pouvoir de créer ma vie, grâce à toutes les expériences que j’ai vécues jusqu’à maintenant et qui font que je possède une sagesse et un trésor extraordinaires.
(extrait du dictionnaire des malaises et des maladies de JJ Martel )
(source de l’article / Bio santé COPMED)