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Conseils, astuces
Les compulsions alimentaires ou le trouble du réconfort
Qui mieux que Vous connaît ses Besoins ?
« Apprendre à se connaître est le 1 er des Soins » Jean de la Fontaine
La genèse de nos compulsions alimentaires nait souvent de ces 3 facteurs
- La pression sociale
- Le manque de confiance en « soi »
- Les conséquences métaboliques et comportementales (voir article sur le sommeil, hormones, les mécanismes d’action, j’ai toujours faim)
Comment cela se manifeste?
C’est la consommation, en un temps assez court d’une quantité assez importante d’aliments choisis, sans faim réelle avec une connotation de plaisir, une sensation de vide inconfortable nous fait précipiter vers le placard, le frigo suivi d’un sentiment de perte de contrôle.
Cela ne ressemblerait pas à des crises boulimiques ou de l’hyperphagie difficiles à contrôler ?
Souvent, ce sont des Aliments sucrés/gras comme des gâteaux, des viennoiseries ; gras/salé comme les chips, le fromage ; c’est-à-dire des aliments confortables pour vous, comme un Doudou qui réconforte sur le moment où un sentiment de plénitude s’installe.
Ensuite, les minutes qui suivent cette prise, le sentiment de honte, de dégoût de soi, de culpabilité se réveille et s’installe. Pourquoi j’ai agi de cette façon ? ce comportement peut s’installer insidieusement et devenir un réflexe et une action nécessaire comme un médicament qui soulage et me débarrasse de ce poids émotionnel …
C’est la solution la plus confortable que vous avez installé pour combattre vos émotions comme une colère, une peur, une frustration. Le déclencheur est souvent une émotion, un stress qui survient et qui déclenche un besoin de manger de se remplir d’aliments ou de boissons pour calmer cet état et alors retrouver un calme sur le moment.
La moindre perturbation déstabilise, la compulsion devient alors permanente, voir maladive et conduit à une prise alimentaire sans limite.
Les conséquences de la compulsion alimentaire générant ce plaisir , va déclencher de la culpabilité, une dépendance, des troubles de l’humeur et du sommeil et des instabilité. Le cercle vertueux s’installe ou vous vous installez dans un confort qui devient inconfortable.
Les désordres deviennent à la fois mentaux et métaboliques.
Sur la balance, les kilos s’installent petit à petit, Je perds le contrôle de mon poids, mon poids s’envole sur la balance et pèse dans ma tête.
Quelles est ou sont les origines de ses compulsions alimentaires ?
J’ai besoin de calmer quoi ? souvent un stress d’origine divers, il est quelquefois difficile de l’identifier.
L’origine nait d’une problématique d’une situation dans votre vie actuelle :
La perte d’un emploi, le changement de poste professionnel, la solitude, l’ennui, une douleur vive dans votre corps, la perte d’un être cher, un manque d’estime de soi, une carence affective, des conflits dans la famille, des mauvaises nouvelles…
Cette alimentation est en effet le moyen de lutter contre l’ennui, de meubler la solitude, c’est une dépendance, un refuge contre son manque de confiance, la non acceptation de la situation, une émotion qui vous renvoit à une situation du passé non réglée.
Et c’est l’immédiateté, l’avidité d’un plaisir sans limite.
Tout est vecteur à déclencher une émotion ; la peur, la colère, la frustration, l’angoisse, la tristesse
On remplit quoi exactement ? Notre estomac et/ou une autre partie de Nous-même ?
« Lâcher » la compulsion alimentaire, c’est retrouver « la confiance en SOI »
C’est avoir un autre regard sur SOI et son poids.
Comment je m’en sors ?
- Déjà, être capable de reconnaître que l’on a vraiment un problème de compulsions alimentaires.
- La prise de conscience, c’est le 1 er pas, peut-être le plus dur, mais indispensable.
- Faire le choix de vivre avec ses défauts, considérer chaque jour, comme un nouveau pas vers le meilleur ou un défi, une chance de faire mieux qu’hier.
- Se faire aider, en acceptant l’accompagnement d’une personne extérieure
Quelles sont mes solutions ?
1 ) Je me pose et j’ applique la libération des tensions du moment par la respiration dans le bassin
(lien : la respiration dans le bassin ci-dessous)
2) Identifier la source de l’émotion, de l’humeur du moment.
Pour quelle raison je me suis remplis ?
Quel est l’élément déclencheur ?
Qu’est ce qui se passe dans ma tête, dans mon corps ? Consciemment et inconsciemment ?
3) J’écris pour extérioriser ce que je ressens au plus profond de moi, mes « émotions ».
Je le note sur mon support Journalier (document du programme)
4) Arrêter les restrictions.
Ex : il vaut mieux manger 2 carrés de chocolat / jour et se l’autoriser sans culpabilité que de se l’interdire durant des jours voir des semaines puis se relâcher sur une nourriture sucrée et grasse comme le chocolat au lait ou blanc, les gâteaux et viennoiseries industriels puis du saucisson et du fromage.
5) Prendre la décision de calmer ses compulsions en prenant le temps de réfléchir à l’objet de ce désir de manger.
6) Avoir en tête que notre organisme a besoin de gras et de sucre, c’est vital ! Manger de tout, en quantité raisonnable, ne fait pas grossir. La nourriture est notre essence de vie, notre carburant, elle est notre alliée.
7) Choisir une alimentation équilibrée saine et avoir les bonnes répartitions nutritionnelles selon votre besoin du moment. Limiter les apports caloriques comme les sucreries par des gestes simples, constructifs, réalisables et efficaces.
Concrètement : afin d’éviter tout débordement d’achats compulsifs
je vais en course après un repas.
je fais une liste des aliments nécessaires à l’élaboration des repas (petit déj , déj, goûter, diner) et je vais uniquement dans les rayons alimentaires de petites surfaces ou les producteurs locaux pour quelques jours de repas. Je privilégie selon mes possibilités d’organisations journalières, des petits achats, tous les jours pour la fraîcheur des produits. J’utilise des sacs réutilisables. J’élabore des menus sur 2,3,5 ou 7 jours.
8) Modifier des comportements, des gestes, des habitudes quotidiennes erronées afin d’expérimenter des nouvelles attitudes, petit à petit.
9) Me contacter afin de se poser sur un temps et envisager un accompagnement thérapeutique sur un temps déterminé et engagé.
10) Solutions de médecines douces en complément : élixir des Fleurs de Bach / nutrithérapie / phytothérapie.
Se nourrir est déjà un besoin physiologique, il nous apporte l’énergie , le carburant pour réaliser tous nos besoins sur 24 h
Se nourrir est associé à des plaisirs sociaux , gustatifs hédoniques…Manger c’est aussi échanger, se réunir, partager…
« Les émotions ne sont pas seulement le SEL de l’Existence mais son Essence Même » I Filliozat
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