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Le coing
Fruit du cognassier, le coing est un fruit volumineux doté d’une belle couleur jaune serin à pépins, il possède à maturité un délicat petit duvet particulièrement riche en parfums et en saveurs acidulés et d’une chair très dure. Il est consommé uniquement cuit. Le coing est reconnu pour ses qualités nutritionnelles et sa faible teneur en sucres. Le coing est un fruit de saison souvent mis de côté, car considéré comme difficile à préparer. Impossible à consommer cru, c’est pourtant un fruit aux atouts nutritionnels indéniables. Il renferme des vertus nutritives excellentes pour l’organisme.
C’est un fruit santé reconnu pour ses qualités nutritionnelles et sa faible teneur en sucres. Il donne de l’énergie et participe à être en pleine forme. Il contient une forte teneur en nutriments et ses bienfaits sur la santé sont nombreux.
Voilà un fruit incontournable pour les amoureux de compotes raffinées et des confitures du matin! De saveur acidulée, sa chair exhale un doux parfum qui vous rappellera peut-être quelques souvenirs d’enfance.
La présence de tanins lui confère des propriétés astringentes, Le coing est peu chargé en glucides. En revanche, minéraux, oligo-éléments et vitamines y sont très présents, de même que les fibres.
Il est disponible de septembre à novembre. Les variétés les plus fréquentes sont : le Champion ; le Géant de Vranja ;le coing du Portugal.
Pour choisir un coing de qualité, faites d’abord confiance à votre odorat, votre vue et vos envies du jour. Quelques conseils pour bien choisir votre coing :le coing est généralement commercialisé lorsqu’il est suffisamment mûr ;le coing mûr doit dégager un parfum agréable ;il doit posséder une peau bien jaune et sans meurtrissure, avec un fin duvet qui s’en va facilement en frottant, preuve de sa maturité et au toucher, il doit rester bien ferme et intact. Le coing se conserve à la maison à l’air ambiant, dans un espace frais et aéré, pendant plusieurs semaines.
Eplucher des coings est à la portée de tous ! Brossez-les sous l’eau à l’aide d’une brosse souple pour retirer le duvet. Mettez ensuite les coings entiers dans une marmite, recouvrez d’eau, portez à ébullition et laissez cuire 15 min. Laissez refroidir : les coings s’épluchent alors facilement à l’aide d’un économe. Coupez-les en deux avec un couteau d’office pour retirer le cœur et les pépins. Il est aussi possible de peler le coing à cru (toujours avec un économe), mais sa peau très ferme rend la tâche plus compliquée.
Le coing se consomme uniquement cuit du fait de la dureté de sa chair. Alors pour vous régaler, suivez le guide et mettez-le : environ 30 min au four ; entre 40 et 50 min au confiturier : la pectine du coing possède un fort pouvoir gélifiant ; une fois refroidie, elle se fige naturellement ;15 min à l’autocuiseur ou à la vapeur : le fruit conserve ainsi un maximum de minéraux (la cuisson à l’eau entraîne une dissolution des minéraux dans le jus de cuisson).
Le coing peut aussi se proposer en salade de fruits rafraîchie, toujours poché dans un sirop vanillé et accompagné d’une gaufrette de pain d’épices !
Il se cuisine comme un légume pour accompagner les viandes du gibier (chevreuil, sanglier) ;des viandes rôties au four (veau, agneau, porc) ;du magret de canard, tajines, etc. ou encore en purée. En soupe, il se marie particulièrement bien au potiron dans un délicieux velouté. Mais selon votre inspiration, vous pourrez aussi le concocter :avec des pommes : en compote, au four, etc. ;dans une salade de fruits rafraîchie ;sous forme de pâte de fruit avec du pain d’épices ;en gélifiant naturel de vos confitures et gelées ;poché, avec du chocolat fondu ou du vin, à la manière des poires ;en gelée ou en confiture sur une tartine.
Grâce à la qualité de sa pectine naturelle, le coing est un fruit essentiel pour les fans de confitures. Le coing est toujours consommé cuit, souvent en compote, en confiture, en pâte, en gelée et dans des gâteaux. Alors, n’hésitez pas et régalez vos proches autour de savoureuses préparations sucrées, mais aussi salées.
Depuis la Grèce antique, le coing est aussi connu sous le nom de pomme de Cydon ou poire de Cydonie. Aujourd’hui encore, l’une des variétés les plus appréciées est celle qui provient de la région de La Canée ou Cydon (ancienne Kydonia), au nord de la Crête.
Aujourd’hui, le cognassier est présent dans toute l’Europe, et il en existe une trentaine de variétés. Mais seules quelques-unes sont cultivées pour leurs fruits. La plupart d’entre elles servent de porte-greffe pour les poiriers des vergers français, afin de les rendre plus résistants.
Le saviez-vous ? Dans l’est de l’Europe, le coing est utilisé presque exclusivement pour les préparations salées. Dans chaque maison, on en fait notamment une soupe d’hiver. Dans les Balkans, le coing sert dans la préparation d’un alcool fort. Le terme « marmelade » signifiait à l’origine « confiture de coing », il dérive du nom portugais de ce fruit, appelé marmelo. Dans certaines régions de Gascogne, les cognassiers marquent les limites des terrains et sont présents dans les haies.
Bénéfique pour les intestins, consommé sous forme de gelée ou de pâte, le coing possède une action bénéfique et protectrice pour les intestins. Ses propriétés anti-diarrhéiques sont reconnues. En effet, le coing est riche en tanins, qui ralentissent le péristaltisme intestinal, et ses pectines sont capables de retenir une grande quantité d’eau : ces deux actions concourent à atténuer la diarrhée. De plus, du fait de leur action astringente, les tanins du coing jouent un rôle protecteur sur la muqueuse intestinale : ils resserrent les tissus, ce qui rend les couches muqueuses superficielles moins fragiles, tout en protégeant les couches sous-jacentes. Enfin, autres actions bénéfiques du coing : ses pectines peuvent adsorber et inhiber les toxines, et ses tanins possèdent une action antiseptique. Des effets intéressants pour lutter contre des bactéries ou des germes indésirables, souvent présents en cas de diarrhée.
Grâce à sa composition originale, le coing peut exercer une action régularisatrice sur différents métabolismes. Il est riche en pectines qui, gélifiées par la cuisson, permettent d’abaisser l’index glycémique. Et il a une teneur élevée en fibres insolubles, capables d’entraîner une diminution de la sécrétion d’insuline post-prandiale. Ces deux phénomènes associés vont dans le sens d’une meilleure tolérance aux glucides. Les pectines et les fibres insolubles peuvent aussi favoriser une baisse du taux du cholestérol sanguin (par ralentissement de l’absorption des lipides, et augmentation de leur élimination). Il semble enfin que la présence de tanins et de fibres abondantes pourrait réduire la concentration et la stagnation de substances potentiellement carcinogènes dans le côlon, ce qui diminuerait le risque de cancer colique et du système digestif.
Il est recommandé le coing dans l’alimentation des enfants et des personnes âgées. Il peut cependant être contre-indiqué pour les femmes enceintes et les personnes sujettes aux ballonnements. Ce fruit renferme, en effet, une importante quantité de mucilages (substances végétales), responsables des ballonnements. Très peu sucré et composé essentiellement d’eau (85 %), ce fruit est idéal pour celles et ceux qui font attention à leur poids. Il n’apporte que 57 calories pour 100 g. Riche en fibres (2 g / 100 g), le coing renferme des pectines, une fibre alimentaire qui favorise la sensation de satiété. Elles protègent également les cellules de l’intestin contre les infections microbiennes. C’est un fruit idéal pour calmer une diarrhée. Il contient également des polyphénols qui ralentissent les contractions de l’intestin et ont un effet antiseptique. Le coing est recommandé pour reminéraliser l’organisme, renforcer les os, le système immunitaire et réguler le système nerveux. Il renferme de nombreux minéraux et oligo-éléments : potassium, phosphore, magnésium, calcium, sodium, iode, zinc, fer et caroténoïdes. Leurs quantités varient de 5 % à 13 % des Apports Journaliers Recommandés. Le coing contient pratiquement toutes les vitamines du groupe B qui renforcent les fonctions cognitives, l’équilibre psychique, préviennent les maladies cardiovasculaires, et l’ostéoporose. Il est également riche en vitamines E et C, qui sont antioxydantes. Le coing est riche en fibres. Pour plus de 75 % du total, il s’agit de fibres insolubles, cellulose et lignine notamment. Les fibres solubles sont constituées essentiellement par la pectine. Associées, les pectines et les fibres insolubles favorisent une baisse du taux du cholestérol. La présence de tanins et de fibres dans ce fruit pourrait aussi réduire les risques de cancer du côlon et du système digestif.